Un impératif social
Tous les chemins vont vers la ville. Du fond des brumes, Là-bas, avec tous ses étages Et ses grands escaliers et leurs voyages Jusques au ciel, vers de plus hauts étages, Comme d'un rêve, elle s'exhume. Là-bas, Ce sont des ponts tressés en fer Jetés, par bonds, à travers l'air; Ce sont des blocs et des colonnes Que dominent des faces de gorgonnes; Ce sont des tours sur des faubourgs, Ce sont des toits et des pignons, En vols pliés, sur les maisons; C'est la ville tentaculaire, Au bout des plaines et des domaines. Des clartés rouges Sur des poteaux et des grands mâts, Même à midi, brûlent encor Comme des oeufs monstrueux d'or, Le soleil clair ne se voit pas: Bouche qu'il est de lumière, fermée Par le charbon et la fumée, Un fleuve de naphte et de poix Bat les môles de pierre et les pontons de bois; Les sifflets crus des navires qui passent Hurlent la peur dans le brouillard: Un fanal vert est leur regard Vers l'océan et les espaces. Des quais sonnent aux entrechocs de leurs fourgons, Des tombereaux grincent comme des gonds, Des balances de fer font choir des cubes d'ombre Et les glissent soudain en des sous-sols de feu; Des ponts s'ouvrant par le milieu, Entre les mâts touffus dressent un gibet sombre Et des lettres de cuivre inscrivent l'univers, Immensément, par à travers Les toits, les corniches et les murailles, Face à face, comme en bataille. Par au-dessus, passent les cabs, filent les roues, Roulent les trains, vole l'effort, Jusqu'aux gares, dressant, telles des proues Immobiles, de mille en mille, un fronton d'or.
Alexis Poraszka
Unique soir, elle clique un site avec rencontre s adultères. Sans se hésiter qu'elle met le doigt dans l'engrenage. Par Giulia Foïs La grosse tête croquée à moitié semblait me rire. Je lui ai souri en changement et puis j'ai détourné la visage. Là, sur le quai du métro, face à cette affiche vantant les mérites d'un site pour rencontres adultères, j'ai su que la page était tournée : je n'étais plus tentée.
CLAP DE FIN
Il a écrit son premier roman sur les rendre immortelles. Rencontre avec unique écrivain qui a décidé de ensemble transformer par la poésie. Makenzy Orcel est l'auteur du recueil de poème À l'aube des traversées et du tout nouveau roman Les immortelles, dans Mémoire d'encrier. Et comme si ce n'était pas assez, il lui a fallu aussi voir la ville avec ses premiers poèmes détruite par le tremblement de terre. Ce qui type en premier chez le jeune individu, que nous avons rencontré lors avec son passage à Montréal pour le Salon du livre, ce sont exactement ses yeux, dans lesquels on sent une tristesse malheureusement bien ancrée. Ils laissent la maison pour aller nourriture ailleurs, ils abandonnent la malheureuse par les enfants. C'est cette colère lequel m'a donné envie d'écrire. Contre ce que je suis. Contre les individu parfois.
Essen'Cils by Paris
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Un éclair Ailleurs, bien loin d'ici! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais! Par ailleurs, les nombreux enjambements poursuivent cette dérégulation avec la forme poétique classique du poème.
Menu de navigation
Print Je crois sincèrement que les sentiers nous inspirent. Ils peuvent reconstruire alors déconstruire les fondements de notre être. Ils sont pour moi les maçons de mon âme. La marche dissipe les nuages noirs. Découvrez sept textes et autant de regards. Karine Decorde Je marche… Dans la nuit, au coin du feu Une étoile chante à mon oreille. Une branche avec bouleau Recouverte de neige. Il y a dans la randonnée un Dieu de liberté. On se sent charmer en harmonie voire en dialogue par les éléments qui nous entourent.
Jérôme Derèze
Habileté e-mail Je certifie ne pas donner d'e-mail indésirable Parler crèmes, soins, textures et gestes ne va pas cependant de soi pour la plupart, cependant cadenassés par une virilité archaïque. Cependant, le marché de la cosmétique masculine grandit au galop. Alors que racontent les hommes qui prennent soin d'eux? Place à leurs mots. Yeux rebondi et moue perplexe : a priori, le sujet ne semble pas les concerner. Des produits de beauté, sur nous, les hommes? Pour un goutte, ils se sentiraient offensés. Deux minutes suffisent pourtant à les lancer.